Pourquoi devez-vous essayer Pixelmator ?

Because pixels maters !

Non ?

Ok.

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Nous sommes en 2014, l’Adobe Creative Cloud existe maintenant depuis Juin 2013.
En un peu plus de 6 mois d’existence, il est maintenant possible de faire un premier point sur la situation.

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En résumé rapide, nous sommes passé d’un modèle d’achat de license « Ad Vitam Aeternam » à une simple location de la suite logicielle, embrassant en cela un modèle économique que ne renierait pas certains éditeurs de jeux vidéo.

Cette mutation permet au premier abord une accessibilité plus grande d’une suite reconnue dans nombre de métiers, en effet, il sera question dans ce billet d’un concurrent direct à Photoshop, mais il conviendra de garder à l’esprit que la CC donne également accès à d’autres logiciels, comme Premiere ou Illustrator, et qu’une comparaison des prix s’avère donc plus complexe que prévue.

Dès son lancement la CC à été confronté à nombre de critiques, la plus grande étant l’absence de rétro-compatibilité avec la suite CS. En effet devoir repasser à la caisse pour rajouter un accent oublié sur un projet de plus de six mois à de quoi faire rager un freelance, qui préférera évidement rester sur sa suite CS.

De plus, il conviens alors de faire une totale confiance à Adobe concernant l’évolution future de la suite CC. En effet aujourd’hui, en s’inscrivant on accepte de payer un abonnement mensuel, mais ce tarif peut très bien augmenter sans pré-avis.
L’utilisateur qui ne renouvellera pas son abonnement perdra alors accès à son travail.

Le comble étant atteint le 3 octobre 2013, avec le piratage des serveurs de l’éditeur, c’est entre 38 millions et 150 millions de comptes qui étaient compromis, noms, adresses mail et cartes de crédit compris.

Tout cela à évidement contribué à créer un fort sentiment de défiance au sein de la profession.

Qu’en est-il donc de nous, « petits » utilisateurs des solutions Adobe ?

Pour ma part, je n’ai jamais été un très gros utilisateur d’After Effect, mais ai toujours été prompt à dégainer mon Photoshop pour des petites choses, floutage, rognage, transformation de format, réparation d’image … Il faut avouer qu’une fois l’habitude prise, il est plus difficile d’aller voir du coté du logiciel libre, The Gimp (pour ne citer que lui) demandait alors un ré-apprentissage que beaucoup jugeaient trop important.
Et puis après tout, il y avait toujours un Mac faisant tourner une CS2 ou CS3 dans les parages pourquoi donc ré-apprendre tout ce que je sais déjà faire ?

Voilà la question que très peu de gens se sont posé à l’époque, et qui à sans doute conforté Adobe dans son idée que les gens n’aimeraient pas la CC mais y viendrais contraints et forcés.

Adobe avait certainement vu les très fortes réactions en 2011 à la sortie de Final Cut Pro X et en avait retiré la conclusion suivante : « Les Pros n’aiment pas ré-apprendre à travailler » ce qui est totalement vrai au fond.
En tout état de cause, ils ont tenté de se servir de leur immense base d’utilisateurs pour passer à un modèle qui leur semblait plus favorable.

Nous voici donc six mois plus tard, ce « monstre » que nous avons contribué à créer demande maintenant à être nourri tout les mois.

Je me suis donc mis en quête d’une alternative qui ne me demanderait pas de me soumettre à une nouvelle logique, la possibilité d’ouvrir mes anciens documents en .psd était évidement dans mon cahier des charges.

Après quelques essais, me voici donc tombé raide dingue de ce petit Pixelmator dont la version 3.1 viens de débarquer.
Le mieux pour comprendre est de l’essayer.

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C’est tout simplement un bonheur de retrouver toutes ses habitudes issues de Photoshop dans une interface qui n’a pas oublié d’évoluer depuis 10 ans.

Pour l’instant c’est simple je n’ai pas eut besoin de sortir le moindre tuto afin de savoir ou se trouvais un élément, si vous venez de passer les cinq dernières années sur la suite Adobe vous ne serez pas dépaysé.

Petit aparté sur tout les habitués du  + H qui comme moi rageaient à chaque Photoshop mal configuré qui nous obligeait à aller chercher un raccourcit alambiqué, le premier masquage de Pixelmator est un bonheur, même si c’est n’est au final qu’un petit défaut chez Adobe, mais un défaut qui m’agace depuis des années.

La réactivité du développeur me semble pour le moment sans faille puisque la version est déjà annoncée comme optimisée pour le Mac Pro late 2013.

Le mode plein écran sous Maverick est un vrai plaisir à utiliser sur les petits écrans.

Vraiment ce Pixelmator me plait beaucoup et le million de téléchargement me fait dire que je ne doit pas être le seul à me retrouver dans cette application, pour son prix fait vraiment le job et le fait bien.

Le tarif parlons en …

A 27€, on ne peut pas dire que l’on est proche de la concurrence. Car il s’agit bien là de payer 27€ une seule fois, (après un essai de 30 jours gratuits) et non pas de payer 50€ par mois pour une suite que l’on utilisera rarement à 100% de ses capacités. Il existe également la formule Photoshop Only, mais à 30$ le mois, la encore, je vous conseille fortement d’essayer Pixelmator.

Les notes sur l'AppStore sont excellentes.
Les notes sur l’AppStore sont excellentes.

Alors oui, l’intégration Automator n’est pas encore parfaite, mais dans l’ensemble on à affaire à un très bon logiciel de retouche et je crois en avoir dit assez.

Ne me croyez pas sur parole, essayez le !

3 thoughts on “Pourquoi devez-vous essayer Pixelmator ?”

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